Hum, hum ...
Bah, c'est juste que j'ai commencé à écrire une petite histoire (pas si petite que ça, en fait
) , et j'aimerais bien avoir votre avis dessus. Je vous préviens, ça équivaut à un chapitre, c'est tout de même 20 pages A5 !
Dans les contrées lointaines d’Ayama, près d’Acheby, à l’entrée de la ferme Fofolet, se tenait une jeune fille. Elle avait une longue chevelure brune, un point sale, un regard rusé, félin, et profond. Ses yeux étaient d’une fraîcheur de marbre, le bleu cristallin qui ornait ses iris lui donnait une impression de pureté profonde. Un sourire nerveux se dessinait sur ses lèvres. Elle portait une veste en cuir brun, un corsaire jaunit par le temps, et un pantalon de tissus noir. Alors qu’elle se dirigeait vers un enclos, le cliquetis de ses bottes de métal retentissait lourdement. La jeune fille se nommait Jade, et devait avoir une quinzaine d’années.
Arrivée devant le portillon de bois de l’enclos, elle entendait des bêlements réguliers. De petits moutons à la tête noire, au regard pétillant, une laine d’un blanc éclatant, lisse et soyeuse, qui ne possédaient pas de pâtes, et qui pour avancer sautaient en produisant un bruit de ressort gambadaient joyeusement dans leur enclos. C’était des Bouftoux. Jade posa une main sur le petit portail, tout en se disant que si elle réussissait à en prendre un ou deux, elle aurait un repas assuré pendant trois jours. Cette idée de délicieux repas lui donna de l’audace, mais surtout lui rappela qu’elle avait le ventre totalement vide. Elle enfila des gants de cuir, puis ouvrit d’un coup sec la porte. Un Bouftoux se jeta sur elle, et se mit à bêler aussi fort qu’un moteur. Jade essaya de le calmer, mais en vain, le bouftout intensifia son bêlement. Tellement le vacarme était grand, il avait sûrement alerté la propriétaire de la ferme …
Madame Miller, la propriétaire de la ferme, sortit en trombe de son établissement. Elle s’arrêta sur le porche, puis mis sa main près de son front pour stopper la lueur du soleil. Madame Miller aperçu Jade, à terre, le Bouftoux sur son torse, qui continuait de bêler d’un air satisfait. La propriétaire de la ferme était une femme grassouillette, qui portait un tablier rosse à petit pois et une longue robe fleurie. Bien qu’elle soit totalement décalée de la mode des contrées d’Ayama, beaucoup de légende lui accordait une force surhumaine, ou alors, un talent pour la boxe. Jade ne croyais à rien de tous cela, et pensait que Madame Miller n’était même pas assez forte pour ouvrir la porte de sa chambre sans difficulté, mais pourtant, la fermière enragée avançait à grand pas, de minuscule mocassin aux pieds. Jade se releva à contrecœur, pensant à ce qu’elle allait dire à la propriétaire. Mais, elle n’eu pas le temps de réfléchir à un bon mensonge, car Madame Miller était là, plantée juste devant elle. Notre fermière inspira un bon coup, puis hurla de toutes ses forces :
« - Sale môme ! Tu croyais pouvoir me voler, hein ? Ho, ho, ho, non, on ne vole pas comme ça Madame Miller, qui a reçu l’oscar de la meilleur boxeuse d’Ayama, l’année dernière ! Tu vas regretter tes actes, vil enfant ! »
Championne de boxe ? Avec un tablier rose ? Jade pouffa de rire intérieurement, puis elle se ressaisit, et s’apprêta à dire le plus gros mensonge de sa carrière, mais Madame Miller l’interrompit :
« - Je vais te dire, moi, mon enfant, telle mère, telle fille ! Qui sont tes parents ? Des Crapoussins ? Ha ! Ha ! Ha ! »
Jade n’avait rien compris à cette insulte, mais, elle murmura d’un ton insolant : « - Je n’ai pas de parents, vieille peau ! »
La fermière n’avait pas entendu Jade, et elle continua :
« - Je suppose que je doit alerter la milice pour te punir ? Non, j’ai bien mieux ! »
Madame Miller continua quinze minute, avec un long discourt sur la boxe, et quand elle eu terminé, Jade pris sont courage à une main, (l’autre était dans la poche de sa veste) et déclara à la propriétaire d’une voix suffisante :
« - Voyons madame, je m’était simplement aperçue que le portail de cet enclos était ouvert, et j’ai voulu le fermer ! Alors, cet horrible Bouftoux m’est sauté dessus ! »
Elle voulu pointer du doigts le Bouftoux, mais, elle se rendis compte qu’il avait du filer en douce pendant leur discussion. Madame Miller aussi, s’en était rendue compte, elle se plongea dans une colère noire. Elle tira Jade par le bras, la fit tournoyer au sol, et la lâcha. Jade décolla, traversa le ciel à la vitesse d’un Lavaplume. Le Lavaplume était un splendide oiseau, commun dans les régions d’Ayama, et il servait à transporter le courier. Beaucoup de gens étaient devenus fou à force de contempler son magnifique plumage rouge ardent, et parfois, les Lavaplumes servaient à faire des feux de cheminée.
Jade s’écrasa derrière la colline où se trouvait la ferme. Elle s’évanouit …
Dans les environs de deux heures plus tard, Jade fut réveillée par une petite ombre qui lui léchait le visage. Elle ouvrit les yeux. Tous lui paraissait flou. « Si c’est ça la mort, ce n’est pas si terrible que ça ! » ce disait elle. Mais, à son plus grand étonnement, peu de temps après, sa vue était totalement rétablie. Elle remarqua soudainement que la créature qui lui léchait le visage n’était qu’autre le Bouftoux fugitif de Madame Miller. Jade se releva, et regarda autour d’elle. Elle n’aperçu que de l’orge, du blé, de l’avoine, et encore de l’orge. Elle était sûrement dans les champs Giza. Un bruit la sortit de sa rêverie : Le Bouftoux rugissait, et se cachait derrière ses jambes. Jade ne mit que peu de temps à comprendre. Une armée entière de poussin guerrier, un bec acérée, un pelage jaune canarie, et une crête de cheveux rose fluo qui aurait très bien pu être des cheveux humain.
« - HAAA ! Des poussins-punk ! Hurlait Jade. Elle avait bien raison, ces poussins faisaient penser au Punk qu’elle avait vu entrain de combattre un Bouftoux.
Jade pris ses jambes à son coup, et se mit à courir, tout en hurlant le plus fort qu’elle pouvait. Elle avait pris le Bouftoux dans ses mains, et il la ralentissait un peu. Mais, les poussins étaient peu agile, et nombreux avaient trébuchés sur des cailloux. Jade soufflait comme un bœuf, lorsque qu’elle arriva au fond du champ. Mais, elle se rendit compte trop tard qu’elle était encerclée. Un poussin – le plus costaud - se jeta sur elle, et lui pinça le pied. Une douleur aigue lui traversa le corps, et elle se rendit compte que le gros poussin lui avait transpercé ses bottes de métal. Sous le choc, elle lâcha le Bouftoux qui tomba droit sur le Chef de cette armée de poussin. Un bruit semblable à un ‘Splatch’ se produisit. Jade essaya de se retenir, mais, elle ne pu s’empêcher d’éprouver de chagrin pour ce pauvre poussins-punk, scientifiquement nommé ‘Crapoussin’. Elle eu soudain une idée. Elle ramassa le Bouftoux en essayant d’ignorer le corps inanimé du poussin, et une fois le Mouton sans pattes dans ses mains, elle réuni toutes ses forces, et le lança contre un autre guerrier du champs. Plaf ! Le Bouftoux rebondit sur ce poussin, puis sur un autre, et atterrit aux pieds de Jade. Les poussins-punk avaient peur, et ce dispersaient en petit groupe pour fuir au plus vite Jade et le Bouftout. Elle pris dans ses mains le mouton, et le sera dans ses bras, comme un enfant le ferait avec sa peluche…
Jade et le Bouftoux marchèrent pendant une demi-heure, et finalement, elle s’arrêta dans une clairière magnifique. Le Bouftoux, heureux de revoir de la verdure et de pouvoir s’arrêter un peu, mangea de l’herbe à la vitesse d’une tondeuse à gazon. Une fois rassasié, il bu dans une flaque d’eau, et se reposa sur un tapis de mousse. Jade, elle, ouvrit son sac à dos de voyage, en sortit un paquet de chips de larve bleu, et le dévora, avidement. Elle mangea ensuite un sandwich à la viande de sanglier. Peu après son encas, elle s’assoupit, et s’endormit …
Un cri furieux la réveilla, et, lorsque qu’elle se fut mit debout, elle se rendit compte que les arbres autours de la clairière s’abaissaient progressivement par quelque chose d’invisible. Ce quelque chose était en colère, au tout cas, et, Jade ne préféra pas savoir qui était ce. Elle essaya de s’enfuir, mais, elle était totalement pétrifiée. Ses jambes ne voulaient pas courir, mais, elle, elle le voulait. Quand tous les arbres furent à terre, elle distingua une grosse ombre, très grosse, qui poussait des cris furieux. Un Monstre orange sur deux pattes, habillé d’une robe rose de danseuse étoile, des petits chaussons de ballerine, s’approchait lentement de Jade. « Je ne veux pas mourir, je ne veux pas … » se murmurait intérieurement Jade. Le gros reptile sauta sur place, et déclara d’une voix très très aigue :
« -Booonjour ma petiiiite ! Minauda la danseuse reptile.
- Non, je … Je ne suis pas digeste ! Déclara timidement Jade avec le courage qui lui restait.
-Maiiiis noooon, maaaademoiselle, je vouuuulais juuuste savoir l’heure ! Disait le monstre avec la voix d’une petite fille.
-Heu … » Jade n’en revenait pas. Normalement, un monstre orange, grand, moche, en ballerine … En ballerine ? Jade trouva soudainement la scène très drôle, et rigola brusquement. Le reptile l’imita par politesse avec un petit rire cristallin.
Jade se reprit :
« Il est exactement quatorze heure, Monsieur …
Le Monstre continua sa phrase d’une voix tellement douce qu’elle devait être en handicap pour un monstre pareil :
- Mademoiiiiiselle Le Grognard ! Et biiiien, jeuuuune fiiiille, paaaasse une boooonne jouuuuurnée ! »
Jade ne répondit pas. Elle était totalement figée. Mademoiselle Le Grognard partait en sautillant et en effectuant des petits pas de danse peu gracieux … Pas si terrible, cette ballerine dinosaure !
Jade ne comprenait toujours pas pourquoi elle ne faisait pas actuellement un séjour dans le ventre du Grognard. Elle décida simplement d’avancer.
Il faisait bientôt nuit, et Jade décida donc d’avancer vers le prochain village : Ozomon. A grande enjambée, elle traversait la forêt. Les arbres défilaient devant elle, et le Bouftoux la suivait gaiement en sautillant. Jade était épuisée, et nombreuses étaient les fois ou elle avait voulu s’endormir sur un tapis de mousse. Mais, cette action serait mortelle. Les hommes qui s’endormaient dans la forêt Nubswood ne se réveillaient pas. Sous la pâle lueur de la lune, Jade avançait, toujours, et, elle n’avait pour seule lumière la laine du Bouftoux, d’une telle clarté qu’elle s’illuminait. Le Bouftoux lui servais d’une lampe de poche, mais, les piles furent vites usée. Le Bouftoux s’endormis, et la lueur cessa. Jade le ramassa. Elle était au comble du désespoir. Si elle n’arrivait pas à Ozomon, elle n’arriverait plus nulle part. Mais, elle avait les poches vides. Quelle auberge voudrait faire dormir quelqu’un qui ne paye pas ? Personne, voyons, la vie n’est pas gratuite !
Et, alors qu’elle s’apprêtait à sombrer dans la fatigue, elle remarqua une lueur vivante … Un leur dorée, comme celle des étoiles filantes, sauf que, notre lumière en question était au sol. Elle avançait près de Jade, par bond, et lorsque qu’elle fut si près, elle distingua la forme de cette lumière. C’était un Feuribond. Un chien qui paraissait normale à premier degré, mais, la nuit, son pelage s’illuminait d’un rouge ardent, et des légendes disaient que nombreux étaient les voyageurs égarés par cette lumière vivante. Le Feuribond sauta sur l’épaule de Jade, comme pour lui dire :
« - Suis moi, je connais le chemin ! »
Et Jade s’apprêtait à répondre qu’elle n’allait pas écouter les idioties d’un Feuribond, mais, vu qu’elle n’avait aucun autre choix, elle hocha la tête. Jade, le Bouftoux dans ses bras, suivit le Feuribond à travers les buissons. Il était magnifique, et Jade fut comme hypnotisée par sa splendeur. Elle ne perdait pas un moment à regarder la végétation, non, son regard paraissait vide, et elle regardait fixement le chien de lumière. Ils arrivèrent devant un ravin. Ce ravin aurait très bien pu être un morceau de lune, par sa belle couleur argentée et ses reflets bleutés qui venaient sûrement du ciel. Le Feuribond avança près du bord. Jade, elle aussi s’approcha, comme si elle s’attendait à voir une issue de secours sous la roche. Elle se pencha vers le vide, et aperçu un magnifique lac, au beau milieu d’une clairière splendide. Des lumières dansaient autour du lac, et ce spectacle était tel que seuls les fous se seraient contenter de regarder une seconde la scène. Jade aurait pu rester toute la nuit ici. Mais, un événement bouscula les choses. Le Feuribond pris Jade par surprise en lui sautant dessus, et elle lécha le sol jusqu'à l’extrémité de la plateforme rocheuse qui la séparait du vide. Elle poussa un soupir de soulagement, et essaya de se relever. Le Bouftoux s’était réveillé en tombant de ses bras, et poussait des cris furieux, sa petite queue blanche qui frétillait. Mais, sous le poids de Jade et du Bouftoux, la plateforme sélénite céda, et, dans une chute furieuse, ils se mirent à tomber dans le vide, vers un avenir incertain. Le vent fouettait le visage de Jade, et lui traversais les oreilles, un sentiment d’inconfort total s’empara de son corps. Elle repensa à la tiédeur douce du lit qui aurait pu l’attendre dans une auberge. Elle repensa au magnifique petit déjeuner qu’elle aurait pu prendre. Allait elle en prendre un, demain ? Mais, est-ce qu’elle le pourrait. Et son lit ? Pourrait t’elle redormir dedans ? C’est sur ces questions incessantes que le soleil se leva, comme écoeurées de se lever si tôt. Jade partagea son sentiment, lorsqu’elle fut à peine levée. Ou était t’elle ? La clarté de soleil l’empêchait de voir quoi que se soit. Ce n’est que lorsque qu’une voix douce lui ordonna de se lever qu’elle bougea son orteil. Elle se mit aussitôt debout quand une impression de fraîcheur lui traversa le visage. Elle était trempée, de la tête aux pieds, et, à son chevet, un garçon souriait satisfait de lui, un seau d’eau dans les bras. Jade regarda l’environnement dans lequel elle se trouvait : Elle était sur de l’herbe fraîche, dans un coin de la clairière magnifique qu’elle avait aperçu hier. Une odeur douceâtre d’herbe mouillée et de rose se répandait dans l’atmosphère. Le garçon qu’elle avait aperçu était d’une grande beauté : ses cheveux blond semblable à des épis de blés volant au vent. Il avait de magnifiques yeux d’une couleur bleue électrique. Son regard semblait traverser Jade, ce qui lui procura un sentiment de malaise. Il avait de fines lèvres qui lui donnaient un air malin, et jamais dans sa région natale Jade n’avait vu plus beaux vêtements que les siens. Le jeune homme portait un magnifique pourpoint rouge pourpre, le tissu luisant au soleil, un long manteau en poils de Cotonneux qui lui arrivait aux jambes. Ce manteau avait une teinte rouge sang, et lui donnait un air noble. Une ceinture en cuir de Bouftoux reposait sur ses hanches, et son pantalon était simple, mais d’un noir tellement éclatant qu’il aurait eu beau se fondre dans l’ombre, même le plus aveugle des humains l’aurait remarqué. Ses bottes étaient brodées de fil d’or, et, des pierres précieuses étaient incrustées au bout pointu de la chaussure. Il regarda Jade qui essayait de ne pas croiser son regard, puis, il s’expliqua :
« - C’est dangereux d’errer dans Nubswood comme ça, sans guide, Mademoiselle ! »
Jade ne répondit que par un grognement qui devait laisser deviner un ‘M’en fiche !’ timide.
« - Et, c’est encore plus dangereux de passer la nuit ici ! Non mais vraiment, du jamais vu ! Si je n’étais pas là, vous serriez en train de danser comme les Fofolets ! Continua t’il.
- C’est quoi, ça un Fofolet ?! Et puis, ce n’est pas de ma faute si je suis tombée du ravin ! – Jade pointa du doigt la falaise ou elle était tombée –
- T’es tombée de là ?! Et t’es pas morte !? Ho ! Arrête de me baratiner, je ne suis pas n’importe qui ! Le garçon semblait avoir oublié toutes règles de politesse, et, parlait à Jade comme si il l’avait toujours connu.
-Non, je suis même tombée avec mon Bouftoux, il pourra témoigner … Mon Bouftoux ! Où est mon Bouftoux !? » Jade sembla soudain s’allumer, et elle se mit à courir autour du lac à la recherche de son compagnon. Le garçon la regardait, perplexe. Soudain, il ramassa un tas de tissus, et appela Jade :
« - C’est ça ton Bouftoux ? »Disait t’il un donnant l’assemblage de tissus à Jade qui avait fait le tour du lac au moins six fois. Elle enleva les tissus, et se rendit compte que son Bouftoux était blottit dans des semblants de draps. Il avait l’air mal en point, mais, il respirait toujours.
« - Ben dit donc, il est pas mieux en point que toi ! Remarqua t’il.
- Je vais très bien !
- J’n’en suis pas si sûr. Tu n’allais pas bien quand je t’ai vue ! – Il montra du doigt un bandage au poignet de Jade, un à sa cheville, et un à sa main gauche – J’ai cru que t’était morte ! Mais, t’inquiète pas pour cet animal – il pointa le compagnon de Jade -, je suis un bon Viérgo. J’ai fait l’école de la magie de soin d’Ozomon ! »
Jade n’avait compris qu’a moitié sa phrase, mais, elle hocha la tête. Elle caressa la laine lisse du Bouftoux, et le donna dans les bras du garçon. Plus qu’inquiète, elle était très inquiète. Son petit compagnon s’en sortirait t’il ?
Le garçon tenait fermement le Bouftoux entre ses mais. Il plissait les yeux, et avait l’air concentré. Lorsque enfin, il s’exclama d’une voix distincte et haute :
« - Resurectum ! »
Un halo de lumière blanche entoura le Bouftoux, et les plaies se refermèrent. Jade se rendit compte que les blessures qu’elle portait sous ses bandages ne lui faisaient plus mal. C’est alors que le garçon posa le mouton sans pattes, et que le Bouftoux, au plus grand étonnement de Jade, sauta joyeusement dans les fleurs blanches qui bordaient le lac.
« - Hum … Heu … Merci … Dit timidement Jade.
- Ho, c’est tout normal ! Hum … Comment t’appelles tu ? Lui demanda le sauveur de Bouftoux.
- Moi ? Je m’appelle Jade. Et … Heum … Toi ?
- Je suis Alaric. J’étais juste de passage en Ayama. Je viens du Comble de Bronze. Lui répondit le dénommé Alaric.
- Le Comble de Bronze !? Mais, à part le château du Rois, il n’y à rien là-bas ! S’étonna Jade.
- Haeum ? C’est que … Je suis un … Heu … Domestique au château, voilà, c’est ça ! Lui répondit Alaric avec maladresse.
- Et comment fait-tu pour te payer de si beaux vêtements, Alaric ? Disais Jade avec envie.
- Tu parles de mon manteau en poils de Cotonneux ? Ho ! Il te plait ? Lui demanda Alaric.
- A vrais dire non … Répondit trop vite Jade.
- Tu n’es pas obligée de me mentir … Murmura Alaric.
- Bon, j’avoue, je trouve que c’est le plus beau manteau du monde ! Il à du coûter cher ! Combien ? Milles Couronnes? » Demanda Jade.
Les Couronnes étaient l’argent qui circulait en Ayama, et, leurs Fabrications était assurée à la Manufacture des Œillets, qui se situait sur les terres noires.
« - Non, il m’a coûté cinquante milles Couronnes ! Tu le veux ? – Jade recula – Allez, accepte, j’en ai au moins dix pareil, c’est mon père, Lionel, il veut toujours que j’ai dix tenues pour les grandes fêtes, au château ! »
Les mots étaient sortis tout seul de la bouche d’Alaric. Jade s’empressa de répondre :
- Lionel ? Hum … C’est pas le nom du rois d’Ayama, ça ?
- Comment tu sais ça ?! Alaric paru soudain gêné.
- Mon père était un barde, et, quelques semaines avant sa mort, ton père l’a invité pour qu’il chante une chanson. Répliqua vivement Jade.
- Ho … Bon, c’est vrais … Je suis le Prince Alaric … Alaric regarda sa main droite comme si il portait un intérêt maximum à ses doigts.
- T’es le prince ?! Tu fais quoi, ici ?! Heu … Je veux dire … Que faîtes vous dans nos pauvres contrées, Prince ? Dit Jade avec politesse.
- Arrête de m’appeler Prince ! J’en avais marre du château ! Tout le monde était trop artificiel. Alors, j’ai fait semblant d’être mort, et, le soir, j’ai fait ma valise – il désigna deux magnifiques étalons blancs qui étaient derrières un buisson, et qui tiraient une vielle calèche – et je suis partis ! »
Jade s’attendait à ce que le garçon lui crie ‘Poisson D’avril !’ mais, rien ne se fit.
Le temps passait, et Jade regardait fixement Alaric.
« - Tu es … Totalement … GENIAL ! » Hurla Jade.
Alaric ne compris pas tout de suite pourquoi Jade se mettait à danser autour du lac, mais, finalement, il l’accompagna. Au bout d’une demi-heure de danse sur les agréables clapotis de l’eau, Jade était affamée :
« - Si on mangeait ? Dans mon sac, j’ai encore une cuisse de Lavaplume, et … Heu … C’est tout, le Bouftoux m’a tout mangé … »
Pendant que Jade et Alaric parlaient, dansaient, riaient, Le Bouftoux s’amusais sur les fleurs blanches, et mangeait les Crocomard, qui était des sortes de petites araignées équipées de pinces aussi grosse qu’un poing.
« - Bonne idée ! Moi aussi … J’ai faim … Allez, viens, je t’invite ! » Déclara Alaric.
Jade ne compris pas tout de suite, et se contenta de suivre Alaric qui se dirigeait vers le carrosse miteux. Il ouvra une des portières, et fit un geste qui demandait à Jade de rentrer.
Ne jamais se fier à se qu’on voit de l’extérieur : la calèche miteuse était d’intérieur luxueuse. Des rideaux de soie rouge étaient fixés sur les murs, une magnifique table de couleur or, aux reflets pétillants, était posée au centre. Cette chambre était digne d’un prince.
« - Voilà, assit toi là, Jade ! » Alaric lui désigna une très belle chaise, aussi confortable qu’un fauteuil. Le Bouftoux les avaient suivis jusqu’à la table. Il sauta aussitôt sur un lit, se blottit dans les couvertures, puis, s’endormis. Jade, elle aussi, était à son aise.
« - Tu veux que je t’aide, Alaric ? Questionna Jade.
- A faire quoi ? Répondit le prince d’un air malin.
- Heu … Je ne sais pas … Mettre la table ? Nourrir les chevaux ?
- Non, non, reste là … Enfin, si … Tu pourrais pas faire cuir les Carottes ? Elles n’arrêtent pas de se débattre dans leur emballage ! »
Aussitôt, Jade se leva d’un bond du fauteuil ou elle était assise, et elle s’approcha d’un petit comptoir ou un emballage en papier kraft bougeait en produisant des petits cris d’une voix stridente. Prudemment, elle dénoua les petits fils de lins qui retenaient l’emballage du paquet. La première ficelle tomba lentement. Puis la deuxième, et soudain le paquet commença à sautiller sur place. Jade eu le réflexe de le prendre dans ses bras, mais il était trop tard : une dizaine de petites carottes sortaient du paquet et se mettaient à sauter dans le carrosse, saccageant la table, déchirant les rideaux, lançant les oreillers, et hurlaient de temps à autre « Sauvez les Carottes,
Mangez les agriculteurs, ils sont meilleurs ! » Alaric fut surpris par la scène, mais, il commença à taper sur les Légumes qu’il voyait pour les calmer. Le Bouftout fut exclu du lit par les Carottes, et il commença à en courser certaines. Jade et Alaric sautaient sur les Carottes, et le Bouftoux en croquait certaine. Les Légumes, à l’agonie, hurlaient des ‘arrrgh’ tragique, et, la scène aurait presque pu paraître triste : des têtes de Carottes jonchaient le sol, le carrosse, saccagé aurait eu la même allure si un Grognard s’amusait à sauter dessus, et le Bouftoux hurlait à la mort alors que des Carottes encore vivante s’amusaient à tirer ses poils. Ensemble, Jade et Alaric arrivèrent à enlever tous les Légumes qui étaient sur le Bouftoux, mais, une Carottes, de grande taille, partait par grand bond en sautant par la fenêtre. Jade était trop épuisée pour réagir, et apparemment, Alaric aussi, car, il ne fit rien.
« - Et bien … murmura Alaric d’un air amusé.
- Ho, je suis désolée, Alaric, tout est de ma faute ! Dit Jade en contemplant le désastre que les Légumes avaient provoqué.
- Au contraire, je te remercie, maintenant, ce carrosse à un air … Plus naturel, non ?
- Ha ! Entre les pieds de table cassés, les oreillers déplumés, les draps en morceaux, les … Commença Jade, mais, elle fit interrompu par Alaric :
- Chut ! Chuchota Alaric. J’entends des bruits ! »
En effet, le martèlement de soldats en armure résonna dans la clairière. Jade s’apprêta à ouvrir la bouche, mais le prince lui fit signe de se taire, et il murmura :
« Ils sont venus me chercher … Ce n’est pas bien grave … Bon, Jade, prends ça –Il tendit une bourse de pièces à jade- Je dois revenir a u plus vite au Comble de bronze, toi, vas à Ozomon, là-bas, il y a une auberge, tu te reposera bien, et tu reprendra ton voyage.
- Mais ?!
- Jade, ce n’est pas le moment, sort par la fenêtre, avec ton Bouftout, nos chemins se recroiseront, je te le promet. »
Et, sans se retourner et dire un mot, Jade pris le Bouftout, qui était en état de somnolence, elle ouvrit la fenêtre, et regarda Alaric une dernière fois. Lui, s’apprêtait à sortir par une petite trappe. Sûrement allait t’il prendre un cheval, pensa Jade, mais, elle n’eu pas le temps de penser plus, car, les soldats s’apprêtaient à défoncer la porte. Elle courut autant qu’elle le pouvait, la bourse et le bouftout à la main, se remettant en tête les derniers mots d’Alaric :
« Nos chemins se recroiseront, je te le promet … »
Sujet: Une pitite histoire juste comme ça ... 
)
), c'est ce passage là:
) allègent de beaucoup tes phrases et donc, te permet de les enrichir.