[Xelpin]
Alors que tout avait été préparé à la perfection, tel Cyril Lignac préparant un poulet aux piments d'Espelette, la joyeuse troupe pénétrait les fesses d'arc le donjon bouftou, on pourrait même dire, le terrifiant donjon bouftou, pour ceux qui ont le courage d'un Curcubitacée bourré de falafel en califourchon sur la ciboulette en boule (ok ça faitsait un peu beaucoup)
Première salle
Quatre boule (désolé pour la faute mais je respecte la liste à fond !) de poils sortent des fesses d'arc de nul part et fonce tête baissée sur la troupe prête à en découdre.
Ni une, ni deux, ni trois, ni quatre, ni cinq, ni six, ni sept, ni huit, ni neuf, ni dix, ni onze, ni douze, ni treize, ni quatorze, ni quinze, ni seize, ni dix-sept, ni dix-huit, ni dix-neuf, ni vingt, ni vingt-et-un, ni vingt-deux, ni vingt-trois, ni vingt-quatre, ni vingt-cinq, ni vingt-six, ni vingt-sept, ni vingt-huit, ni vingt-neuf, ni trente, ni trente-et-un, ni trente-deux, ni trente-trois, ni trente-quatre, ni trente-cinq, ni trente-six, ni trente-sept, ni trente-huit, ni trente-neuf, ni quarante, ni quarante-et-un, mais bien, vous l'aurez compris, (si vous l'avez pas encore compris à ce moment là ...) 42 flamiches plus tard les quatre comparses commencèrent enfin à s'intéresser au monstres qu'ils étaient venus combattre et quelques secondes plus tard, ils les avaient vaincus, les avaient violés (ensuite bien sûr) et avaient pris leur chair pour s'en faire des falafels, ils mangèrent les falafels puis passèrent à la salle suivante.
Résultat de la première salle : Pace s'était pris 13 flamiches, Balsa lui s'en était pris 10, Arc avait été le plus touché, il s'en était pris 19 et Darki Xelpin lui ne s'en était pris aucune car tout le monde l'aimaient vraiment beaucoup, et que sa couleur verte fluorescente empêchait de le viser correctement, aussi surement pasque c'était en majorité lui qui frappait ses camarades.
Deuxième salle
Graçe aux soins légendaires de Pace, il fallut faire une pause pour que les compères recouvrent leur force, sauf Xelpin bien sûr qui lui n'avait pas été touché (faut suivre !). Il en profita donc pour s'adonner à son activité favorite, à savoir, faire du toboggan sur le sexe gigantesque de Balsamyne, ce qui leur plaisait à tout les deux d'ailleurs.
Une fois reposée comme il faut, ils se remirent en route.
Ils commencèrent par mettre K.O. Xelpin, histoire d'aller un peu plus vite. Une fois Xelpin à terre, ils finirent les monstres bêtement et méchamment car sans Xelpin c'est ce qu'ils étaient, bête et méchant.
Résultat de la seconde salle : Trois côtes et Cinq dents cassées pour Xelpin
Troisième salle
C'était maintenant au tour de Xelpin de se reposer, bien sûr, il n'avait ni pain, ni viande, ni poisson, ni ciboulette, comme d'hab, pourrait on dire. Il en profita pour aller voir Pace, et faire une alliance secrète contre les deux, autres, pour se venger du passage à tabac qu'il avait subit à la salle précédente. Bien sûr il accepta, c'était probablement le meilleur traître qui avait vu le jour, et le pire allié qu'on pouvait trouver. Pace alla voir Arc, pour à son tour faire une alliance contre les deux autres, en l'échange de quelques galipettes dans les buissons. Vous l'aurez deviné, Arc accepta, c'était sans doute le plus facile à convaincre des quatre, dés qu'il entendait le mot buisson il était partant, peut importe ce qui allait se faire dans les buissons. Il s'était fait avoir une fois comme ça, et avait fini par travailler comme paysagiste au château d'Amakna bénévolement, mais c'est une autre histoire, qui ne vous sera probablement jamais conté. (faut pas déconner non plus !)
Bref, l'ennemis n'étaient plus les bouftous, il était partout. Et en fait, il n'y avait que Balsa, le naïf, l'innocent, le débile qui n'avait aucun camp. Il n'y a d'ailleurs que lui qui tapa les monstres dans cette salle, sans même s'apercevoir que ses trois copains se foutait copieusement sur la tronche à coté de lui.
Résultat de la troisième salle : Arc et Darki détestent Pace, Pace déteste tout le monde, comme d’hab, me direz vous. Et Balsa aime tout le monde, comme d’hab encore une fois.
Quatrième salle
Pour l’avant dernière salle, Pace décida d’adopter une autre approche, il allait pactiser avec les monstres pour foutre sur la gueule des trois autres. Il utilisa donc son don secret, celui qui lui avait d’ailleurs valu le surnom de l’ »eni qui murmurait à l’oreille des bouftous » , il réussi à convaincre les bouftous qu’il était des leurs et, à califourchon sur un chef de guerre il attaqua le reste du groupe.
Cependant, il avait oublié qu’il était aussi le plus nul du groupe, et fini bien vite par ne plus être sur le chef de guerre, mais dans le chef de guerre, tête la première. Après coup, il avoua qu’il en avait profité pour prendre un brunch à l’intérieur, composé d’herbe digérée et de morceau de brownies. Il avoua même que c’était le meilleur repas de sa vie.
Résultat de la quatrième salle : Un torticolis, et un ventre bien rempli pour Pace, un bon fou rire pour les trois autres.
Il était maintenant temps de décrocher la couronne du roi des Bouftous, et vous n’avez encore rien vu.
[Balsa]
Il nous faisait face...La gueule béante, un filet de bave immonde joignant ses deux babines gluantes...Vu l'odeur de falafel décomposé qui s'en dégageait, la bestiole ne devait pas spécialement prendre soin de son hygiène dentaire... A n'en pas douter, chez ces animaux, l'échelle sociale devait correspondre à celle de la puanteur...
Sur son crâne reposait un semblant de couronne grossièrement taillée (probablement les restes flétris de quelques ossements d'aventuriers trop intrépides et pas assez préparés ?). Ses yeux brillaient d'une lueur m'évoquant l'absence totale et absolue de la moindre once d'intelligence (sans vouloir faire de jugement hâtif, je le soupçonnais de boire son thé de la main gauche....Rien que d'y penser j'en frissonne encore).
Enfin bref. Ce à quoi nous faisions face était tout sauf charmant.
Mais notre quête touchait à son but : enfin nous allions pouvoir en découdre avec le fameux Bouftou Royal, et sortir de cet immonde taudis.
— TOBOGGAN ! hurla soudain Arcthusa.
Nous le regardâmes avec un mépris tangible.
— Qu'est ce qu'elle veut encore la chattoune ? s'enquis Darkisto.
— Des soucis avec tes poils ? ajouta Pacemaker.
Arcthusa semblait complètement perdue dans ses pensée (enfin, mettons que son regard était encore plus absent que d'habitude). Un filet de bave pendait mollement du coin de sa bouche (qu'elle a fort pulpeuse, je dois bien l'avouer). L'odeur de moisissure infâme qui se dégageait de la laine royale semblait avoir éveillé l'appétit de l'Écaflip.
Le bouftou s'était finalement aperçu de notre présence et ne semblait pas s'en faire une joie. Fronçant ce qui pourrait s'apparenter à des sourcils, l'animal se mit à grogner, puis d'un coup leva la gueule en l'air en lâchant un borborygme monstrueux. Quatre bouftous le rejoignirent. Deux d'entre eux semblaient même être des chefs de guerre. Puis sans avertissement, le monarque chargea notre troupe.
Prêts au combat, nous nous élançâmes dans la mêlée. Arcthusa et Pacemaker fonçant chacun vers un chef de guerre tandis que je me dirigeais vers les deux autres ruminants.
— J'vais te faire cuire dans un putain de bouillon d'herbe mon gros ! Tu vas la sentir passer la ciboulette ! ronronna Arcthusa l'air enjoué.
Darkisto quant à lui était resté en retrait, encore en pleine ligne de mire du Bouftou Royal. Dans un élan de réactivité insoupçonné, il esquiva l'attaque du mastodonte d'une galipette particulièrement ratée. Décidément les Xelors ne font pas d'bons acrobates....
Les deux bouftous me faisaient face. Dans un sourire carnassier, je m'imaginais déjà rôtir leurs cuisses sur le feu du camp de la soirée. En méchoui avec un peu de piment d’Espelette c'est un met particulièrement raffiné. Les deux bestioles me semblaient encore plus idiotes que leur monarque (Quoique, les comparer reviendrait à dire qu'il y a tout de même présence d'intelligence, or je pense plus que leur existence tiens d'un vaste réflexe myotatique évolué). L'une d'entre elles tenta de me foncer dessus. Je l'esquiva sans trop de soucis et lui planta sauvagement mes dagues dans les côtes. J'avais atteins le cœur du premier coup : le bouftou chuta sans un bruit. Apeurée, la seconde bête se roula en boule. Je pris position, mains aux sol, pris mon élan en envoyant mes jambes en l'air, et lui lança une Boliche droit dans la mâchoire. Dans un couinement plutôt sinistre, le bovin s'écrasa quelques mètres plus loin, contre le mur bordant l'enceinte du domaine.
Satisfait, je me suis retourné, voir comment s'en sortaient autres...
Arcthusa était assise à califourchons sur le cadavre de son bouftou et commençait déjà à découper sa carcasse encore fumante avec ses cartes. Encore une fois, un filet de salive luisait sur son menton...
Pacemaker en avait également fini avec son chef de guerre. Enfin, j'imagine, étant donné que je ne voyais rien d'autre qu'un tas de cendre à ses pieds. Vu les veines palpitantes sur le front de l'Éniripsa, je le soupçonnais de s’être motivé à coup de Mot Lotof, et d'avoir carbonisé la pauvre bête au 31ème degré...
Darkisto quant à lui...S'amusait encore avec les nerfs du Bouftou Royal, se téléportant derrière lui, le titillant du bout de sa baguette ou lui courant autour. Alors que la bête semblait sur le point de s'évanouir de rage, Darkisto se mit bien en évidence devant lui, poings sur les hanches. Le bouftou semblait surpris mais aussi satisfait de pouvoir enfin voir son potentiel repas (je continuer à douter de l'intérêt gustatif de xelpin, mais là n'est pas la question)... C'était sans compter l'énorme poing momifié qui se formait au dessus de la pauvre bête. Et au moment ou il s'élança sur Darkisto, le poing s'abatis dans un craquement sourd, assommant le souverain.
— Vu le QI de cucurbitacée de la bête, ça ne pouvait que lui faire du bien, lança Darkisto.
Du sang coulait des oreilles et des yeux du bouftou, et quelques bulles de bave perlaient dans sa bouche. Tranquillement je m'assis sur le visage de la bête, récupérant au passage sa piteuse couronne.
— Un thé ? proposais-je.
Arcthusa, Darkisto et Pacemaker acquiescèrent. Je sorti ma théière de ma sacoche, la remplie d'un peu d'eau de ma gourde et la fit chauffer de quelques flamiches maîtrisées, puis remplis les tasses de mes compagnons avec soin.
— Ça c'est plutôt bien passé cette fois ci, dit Darkisto.
— Hmmmm... Cette fois ci quarante deux, ais-je conclu.
[Arcou']
Après cette victoire bien méritée, nos quatre combattants se retrouvèrent dans un bar, non loin d'Amakna.
Après de nombreuses bières, Pacemaker commença à trémousser son boule. Il courut vers Darkisto, qui était installé à califourchon sur Balsamyne. Cependant, on pouvait apercevoir sa belle paire de falafel qui traînait, ce qui donna d'étranges envies de galipettes à Balsamyne. Il alla donc chercher 42 partenaires dans le bar, et fit de nombreuses propositions qui enchantèrent ses camarades. Ils coururent donc tous, nus comme des larves, vers le toboggan, à la recherche de ciboulette, pour s'assaisonner le fessier.
C'est là qu'Arcthusa, déçue en voyant cette troupe brandissant des cucurbitacées à tige molle, s'écria qu'elle voulait enfin ressentir quelque chose, elle voulait qu'on lui fasse sentir les sensations d'un piment d'Espelette.
La fin de cette soirée restera à jamais gravée dans les anales annales.
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